Tax shift : que nous réserve l’année 2019 sur le plan budgétaire ?
Pour rappel, le tax shift comprend deux volets :
- < >< >la diminution progressive des cotisations patronales de base de 32,40 % à 25 % ;
- la réforme de la réduction structurelle des charges sociales.
Les principales phases de ces mesures ont en réalité déjà été mises en œuvre.
Une petite adaptation est toutefois encore prévue à partir du 1er janvier 2019. Pour rappel, à compter de 2018, la réduction 'structurelle' dont pouvait bénéficier tout employeur devient une réduction axée sur les bas salaires. Depuis le 1er octobre 2018, on entend par bas salaire tout salaire inférieur à 9.027 euros par trimestre. À partir du 1er janvier 2019, ce plafond salarial sera porté à 9.035 euros par trimestre. Ceci signifie que plus de travailleurs ouvriront le droit à la réduction pour les bas salaires en 2019.
Ce changement n’entraînera cependant pas de nouvelle baisse substantielle du coût salarial patronal en 2019.
Le volet 'fiscal'
En tant qu'employeur, il est important que vous connaissiez aussi le volet fiscal du tax shift :
- le bonus à l’emploi fiscal passe de 28,03 % à 33,14 % ;
- un seul montant de base majoré de la quotité de revenu exemptée d’impôt s’appliquera ;
- les taux d’imposition sont progressifs et sont imputés sur les tranches de revenus successives. Comme la tranche de 40 % sera à nouveau élargie en 2019, une partie plus importante du revenu sera soumise à un taux d’imposition inférieur.
Par conséquent, ces mesures augmenteront la rémunération nette de tous les travailleurs. L’augmentation sera un peu plus importante pour les travailleurs ayant un bas salaire.
Partagez sur les réseaux sociaux
Commentaires :
Laisser un commentaire
Aucun commentaire n'a été laissé pour le moment... Soyez le premier !